Créé en mai 2020, ce label alimentaire a été pensé comme un “outil de transition écologique et solidaire”, alliant les principes du commerce équitable et les pratiques de l’agriculture biologique.
Le label Bio équitable en France implique le respect du cahier des charges de l’agriculture biologique - à savoir l’interdiction d’usage d’intrants (engrais et pesticides) de synthèse dans la production. Ce socle est complété par d’autres actions, dont deux obligatoires : l’interdiction des serres chauffées et l’interdiction de désinfection thermique à la vapeur des sols.
D’un point de vue socio-économique, les principes du commerce équitable visent à assurer une vie digne aux différents acteurs de la filière, et garantir une équité du pouvoir entre producteurs, salariés et distributeurs. Le label impose également des limites en termes de taille des fermes et l’interdiction du recours aux travailleurs détachés.
Si le label alimentaire est encore jeune, cette démarche a un très haut potentiel d’impact, car il s’appuie sur les bases déjà solides du commerce équitable et de l’agriculture biologique.
Par rapport à l’agriculture biologique, les contraintes supplémentaires imposées par Bio Équitable en France augmentent encore l’impact positif sur le climat, les ressources énergétiques ou encore la qualité de l’air.
La démarche présente aussi un impact plus important sur le niveau de vie des producteurs, en organisant la stabilité des revenus de toute la filière.
Filières concernées : Pour le moment, 5 filières (Céréales, oléagineux, protéagineux ; Fruits et légumes ; Viandes ; Produits laitiers ; Plantes à parfum aromatiques et médicinales).
Année de création : 2020.
Type de démarche : Démarche privée, portée par une association réunissant des producteurs et distributeurs (dont Biocoop).