Créé récemment, ce label alimentaire concerne une part conséquente des fruits et légumes vendus en grande distribution. Il a été créé par une association de producteurs, de coopératives agricoles et de distributeurs. La promesse concerne le produit final, le label dit garantir l’absence de résidus de pesticides. Par ailleurs, les producteurs doivent être engagés dans une démarche de certification environnementale, afin d’optimiser l’utilisation de produits phytosanitaires et minimiser les risques de traces.
Parce qu’elle ne joue que sur les résidus de pesticides, les actions qu’exige la démarche ne suffisent pas à garantir d’impacts véritablement positifs sur l’environnement, contrairement aux labels partageant le socle AB. Au final, les effets identifiés (faibles à moyens) sont liés à une moindre utilisation des pesticides suscitées par la démarche. Par ailleurs, le manque d’études minimise les garanties positives de la démarche.
Filières concernées : Fruits et légumes principalement, mais également filière viticole, grandes cultures et fruits transformés.
Année de création : 2018.
Type de démarche : Marque privée portée par une association de producteurs et metteurs en marché, cahier des charges (non public) de contrôle de résidus, contrôle par un tiers.